Démystification des mythes autour du cerveau : gauche/droite, 10%, cerveau reptilien…
Conversation sur la tendance à simplifier les phénomènes psychologiques par les neurosciences. Albert Moukheiber met en lumière les limites de notre compréhension du cerveau et des risques de réduire des concepts complexes en explications simplistes. Il démystifie plusieurs idées reçues, telles que l'utilisation de seulement 10 % de notre cerveau, et insiste sur les conséquences de ces croyances sur nos perceptions et décisions. Nous explorons également la persistance de ces mythes et l'importance de remettre en question les idées reçues pour promouvoir une approche plus nuancée des comportements humains, intégrant la biologie, la psychologie, et d'autres disciplines.
Interview enregistrée le 31 octobre 2024 dans les studio de Plink
👉 Sismique vit grâce à vos dons : https://linktr.ee/sismique. MERCI !!!
👉 Pour aller plus loin, abonnez-vos à la newsletter
De quoi parle-t-on ?
Albert Moukeiber est docteur en neurosciences cognitives et psychologue.
Le livre 'Neuromania' vise à corriger des croyances fausses sur le cerveau.
Les mythes sur le cerveau peuvent avoir des conséquences performatives.
Le mythe des 10 % du cerveau est largement répandu mais faux.
La croyance en un cerveau gauche créatif et un cerveau droit analytique est erronée.
Les croyances sur le cerveau influencent nos choix de vie et nos carrières.
La simplification excessive des neurosciences nuit à notre compréhension juste.
Les mythes du cerveau sont souvent utilisés à des fins mercantiles.
Il est important de maintenir la complexité dans la vulgarisation scientifique.
Les croyances sur le cerveau peuvent renforcer des stéréotypes sociaux. Le réchauffement climatique est un problème systémique.
Il est crucial de choisir le bon niveau explicatif.
Le réductionnisme a ses limites dans l'étude du cerveau.
Le cerveau fonctionne comme un système complexe.
Les neurosciences doivent évoluer au-delà du réductionnisme.
La connaissance est influencée par le contexte historique.
Le cerveau n'est pas simplement un organe de traitement de l'information.
Les neurosciences sont souvent mal interprétées dans le discours public.
La neuroplasticité est un concept souvent mal compris.
L'imagerie cérébrale a encore des limites à surmonter. L'IRM ne permet pas d'observer des neurones individuels.
Le signal BOLD est une mesure indirecte de l'activité cérébrale.
La soustraction cognitive est essentielle pour interpréter les données IRM.
Les couleurs sur les images IRM ne représentent pas l'intensité d'activation.
La subjectivité est cruciale pour comprendre la douleur.
Il existe plus de cinq sens (9 en réalité), y compris la nociception et la proprioception, etc…
La cognition incarnée souligne l'importance du corps et de l'environnement.
La douleur est modulée par des facteurs subjectifs et émotionnels.
La cognition étendue inclut des outils comme les téléphones portables.
Le cerveau fonctionne en interaction constante avec son environnement. L'incarnation est essentielle pour un apprentissage efficace.
Le contexte influence fortement l'impact des psychédéliques.
Les neurosciences posent des questions éthiques dans le système judiciaire.
Les tests de personnalité ne prédisent pas toujours la performance.
Les réseaux sociaux manipulent l'opinion publique.
Il est crucial de considérer les facteurs externes dans le comportement individuel.
La responsabilité ne repose pas uniquement sur l'individu.
Les biais cognitifs ne sont qu'une partie du problème des fake news.
L'éducation aux médias doit être accompagnée de régulations.
La complexité des comportements humains nécessite une approche systémique.